MARATHON NICE CANNES : Dimanche 3 novembre 2019

Nous garderons un souvenir mémorable de la 12ème édition de ce marathon.Depuis quelques jours, toutes les applications de météo annonçaient le passage de la tempête Amélie… pas vraiment rassurant…Le jour J, réveillés à 3h 30 du matin par l’orage, nous nous préparons un peu inquiets .A 7 h 15, nous rejoignons la Place Masséna : C’est le déluge, tout le monde essaie de trouver un endroit abrité pour attendre, du coup on ne retrouve pas nos amis de Viriat, pas de sono, des rumeurs circulent…course annulée? Certains rejoignent leur hôtel. L’aire de départ ressemble à un champ de bataille : L’arche gonflable n’est pas montée, les sonos sont bâchées et les rubalises arrachées.Finalement, on nous informe que le départ aura lieu à 8 heures 30 au lieu de 8 heures. Nous nous installons dans nos SAS munis de nos sacs poubelles.Le départ est donné mais au bout de 100 mètres, des trombes d’eau s’abattent sur Nice. En quelques minutes, la Promenade des Anglais devient un immense pédiluve. On se dit que ça va être compliqué de tenir 42 bornes dans ces conditions. Puis, un éclair fend la mer, immédiatement suivi du fracas assourdissant du tonnerre.On est très vite mouillés mais il faut avancer malgré tout.. Heureusement, au bout de 5 kilomètres la pluie se calme.Les kilomètres défilent, Saint Laurent du Var.. Cagnes sur Mer. A nouveau quelques averses, puis le soleil pointe le bout de son nez.Après une série de circonvolutions entre le port et les immeubles impressionnants de Marina Baie des Anges et ses yachts, le parcours emprunte une interminable ligne droite entre la plage et la voie ferrée. Nous voilà déjà à mi parcours et pour l’instant, tout va bien on a séché et il fait même un peu chaud.La première bosse arrive à Fort Carré le passage dans les remparts de la vieille ville est très sympa. Au 28 ème kilomètre, une longue côte se dresse devant nous, c’est la traversée du Cap d’Antibes. La descente du Cap nous offre une vue plongeante sur Golfe Juan et la mer démontée .Ensuite, les paysages les plus magnifiques vont se succéder : petites criques, larges plages.Après le cap d’Antibes, nous apercevons la baie de Cannes. Deux-trois cotes cassent le rythme.Je suis dans le dur et il faut gérer et surtout ne pas s’arrêter.Au kilomètre 35, le dernier ravito du marathon Nice-Cannes, juste au pied d’une une ultime côte, nous mène à l’entrée de la voie rapide vers Cannes.Il ne me reste que le front de mer à parcourir, mais ça me paraît interminable. Enfin, je reconnais le club privé de Palm Beach et, en entrant sur la Croisette, un vent de face me cloue sur place et cette fois ci j’ai l’impression de ne plus avancer du tout …Les spectateurs sont de plus en plus nombreux au bord de la route. Les enfants tendent leurs mains pour un check, ça crie, ça encourage. J’attends impatiemment le panneau “42”.. enfin, la ligne d’arrivée.. ça y est j’ai bouclé mon 3ème marathon et Patrick son 2ème avec toujours autant d’émotion ! Peu importe le chrono, on a relevé le défi !Nous retrouvons nos amis de Viriat et ça fait plaisir de retrouver les copains/copines d’entrainement qui ont le sourire aux lèvres d’avoir transformé toutes ces heures d’entrainement en un succès !Une mention spéciale à Mickaël qui nous a encouragé tout au long du parcours, à Marc Antoine pour son premier marathon, à Marie Aline la courageuse et à Laurence pour sa belle performance ! Nathalie S.